La célèbre école d'ingénieurs propose sur son site la vidéo d'un projet de recherche mené par un de ses doctorants, Raoul de Charette. Ce dernier a travaillé sur "l'éclairage dynamique d'une scène de nuit lors de précipitations climatiques". En clair, il s'agit de faire disparaître les particules (gouttes de pluie, flocons de neige) qui sont éclairées par les phares d'une voiture, en cas d'intempéries, et ainsi de diminuer la fatigue oculaire du conducteur. Ce sujet de thèse a été effectué entre le Centre robotique de Mines ParisTech (CAOR) et l’Institut de Robotique de Carnegie Mellon University aux USA).
Voir la vidéo :
Un peu de physique pour commencer. La nuit, lorsqu’il pleut, la lumière produite par le phare du véhicule est réfractée par chaque goutte de pluie. La goutte agit comme une lentille qui chute à haute vitesse 9 mètres par seconde), générant des hautes fréquences, les fameuses traînées blanches, qui perturbent et fatiguent le conducteur.
Partant du principe qu'il existe déjà des phares anti-éblouissement, qui sont capables de masquer des véhicules de plusieurs mètres de largeur, la même logique pourrait s'appliquer en désactivant les rayons lumineux qui interceptent les particules, l’espace d’une fraction de seconde. La réactivité du système de détection est cruciale, car il doit détecter les particules et prédire leurs positions futures, sans pour autant dégrader l'éclairage.
Pour valider leurs hypothèses, les chercheurs ont réalisé des expérimentations sur la visibilité de la pluie de nuit. Les résultats montrent que ce sont les gouttes les proches du véhicule (moins de 3 m) qui sont responsables de la plupart des hautes fréquences. Un simulateur haute fidélité a ensuite été conçu pour déterminer la faisabilité théorique du projet, puis un prototype statique qui a été construit et testé en conditions contrôlées de laboratoire (avec pluie artificielle). Les premiers résultats obtenus sont d'ores et déjà prometteurs. Non seulement l'apparence des gouttes est diminuée, mais la visibilité de la scène est aussi accrue.
La prochaine étape est de confronter ce prototype à la réalité...
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Un peu de physique pour commencer. La nuit, lorsqu’il pleut, la lumière produite par le phare du véhicule est réfractée par chaque goutte de pluie. La goutte agit comme une lentille qui chute à haute vitesse 9 mètres par seconde), générant des hautes fréquences, les fameuses traînées blanches, qui perturbent et fatiguent le conducteur.
Partant du principe qu'il existe déjà des phares anti-éblouissement, qui sont capables de masquer des véhicules de plusieurs mètres de largeur, la même logique pourrait s'appliquer en désactivant les rayons lumineux qui interceptent les particules, l’espace d’une fraction de seconde. La réactivité du système de détection est cruciale, car il doit détecter les particules et prédire leurs positions futures, sans pour autant dégrader l'éclairage.
Pour valider leurs hypothèses, les chercheurs ont réalisé des expérimentations sur la visibilité de la pluie de nuit. Les résultats montrent que ce sont les gouttes les proches du véhicule (moins de 3 m) qui sont responsables de la plupart des hautes fréquences. Un simulateur haute fidélité a ensuite été conçu pour déterminer la faisabilité théorique du projet, puis un prototype statique qui a été construit et testé en conditions contrôlées de laboratoire (avec pluie artificielle). Les premiers résultats obtenus sont d'ores et déjà prometteurs. Non seulement l'apparence des gouttes est diminuée, mais la visibilité de la scène est aussi accrue.
La prochaine étape est de confronter ce prototype à la réalité...
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