Plus pratique que le Twizy, aussi étroit et maniable qu'un deux-roues (un peu dans l'esprit du mythique BMW C1), avec en prime un système qui gère l'inclinaison dans les virages, le concept i-Road représente la synthèse du véhicule urbain idéal. Ses dimensions : 2,35 m de long, 1,44 m de haut et surtout une largeur ultra-réduite de 0,85 m, du même ordre de grandeur qu’un deux-roues classique. Le i-Road va pouvoir se faufiler entre les files de voitures en mode zéro émission.
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Depuis que Renault a sorti le Twizy, dont le cahier des charges (ou plutôt son absence) reste un mystère, bon nombre de constructeurs ont présenté des concepts qui s'en rapprochent, tels Audi (Urban Concept), Volkswagen (Nils), Opel (Rak e), ou encore Honda (Micro Commuter Prototype). Il ne faut pas oublier non plus le Nissan Glider, qui penchait dans les virages. Toyota semble avoir fait la synthèse de toutes ces approches, même si la marque affirme travailler sur ce type d'engin depuis une dizaine d'années.
Précisons d'abord que le i-Road est un véhicule à trois roues. C'est un véhicule électrique équipé d’une batterie lithium-ion, alimentant deux moteurs électriques de 2 kW montés dans les deux roues avant. Vif à l'accélération et d'un fonctionnement quasi-silencieux, il affiche une autonomie d'une cinquantaine de kilomètres.
La batterie se recharge complètement sur une simple prise de courant domestique en trois heures seulement.
Comme on peut le voir, l'habitacle est fermé et les deux occupants sont assis en tandem. La grande différence par rapport au Twizy vient du fait qu'il y a du chauffage à bord. Le i-Road propose une vie à bord plus proche de celle d’une voiture, avec de l'éclairage, un système audio et la connectivité mains-libres Bluetooth. Bref, ce qui manque un peu au quadricycle de Renault.
Le point fort de ce concept est sa technologie de prise d’angle « Active Lean », complètement intuitive. Ce système repose sur un moteur électrique de commande d’inclinaison et un mécanisme monté au-dessus du support de suspension avant, relié par une fourche d’articulation aux roues droite et gauche. Un module électronique calcule alors l’inclinaison requise en fonction de l’angle de braquage, de la vitesse et des informations reçues d’un capteur gyroscopique. Là où ça devient spectaculaire, c'est que le système déplace automatiquement les roues vers le haut et le bas en sens opposé, en leur appliquant un angle d’inclinaison destiné à contrebalancer la force centrifuge du virage. Le dispositif sert aussi à compenser les dénivelés, afin de maintenir une assiette constante sur chaussée irrégulière.
Cela me rappelle un peu le projet français Tilter d'engin à trois roues électriques qui, hélas, n'a pas pu voir le jour.
A la limite plus concurrent du MP3 de Piaggio que du Twizy, le i-Road vire dans un mouchoir de poche, avec un rayon de braquage minimum de 3 mètres. Autre particularité : étant donné sa taille réduire, on peut en garer 4 sur une place de parking.
Voir le diaporama :
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Depuis que Renault a sorti le Twizy, dont le cahier des charges (ou plutôt son absence) reste un mystère, bon nombre de constructeurs ont présenté des concepts qui s'en rapprochent, tels Audi (Urban Concept), Volkswagen (Nils), Opel (Rak e), ou encore Honda (Micro Commuter Prototype). Il ne faut pas oublier non plus le Nissan Glider, qui penchait dans les virages. Toyota semble avoir fait la synthèse de toutes ces approches, même si la marque affirme travailler sur ce type d'engin depuis une dizaine d'années.
Précisons d'abord que le i-Road est un véhicule à trois roues. C'est un véhicule électrique équipé d’une batterie lithium-ion, alimentant deux moteurs électriques de 2 kW montés dans les deux roues avant. Vif à l'accélération et d'un fonctionnement quasi-silencieux, il affiche une autonomie d'une cinquantaine de kilomètres.
La batterie se recharge complètement sur une simple prise de courant domestique en trois heures seulement.
Comme on peut le voir, l'habitacle est fermé et les deux occupants sont assis en tandem. La grande différence par rapport au Twizy vient du fait qu'il y a du chauffage à bord. Le i-Road propose une vie à bord plus proche de celle d’une voiture, avec de l'éclairage, un système audio et la connectivité mains-libres Bluetooth. Bref, ce qui manque un peu au quadricycle de Renault.
Le point fort de ce concept est sa technologie de prise d’angle « Active Lean », complètement intuitive. Ce système repose sur un moteur électrique de commande d’inclinaison et un mécanisme monté au-dessus du support de suspension avant, relié par une fourche d’articulation aux roues droite et gauche. Un module électronique calcule alors l’inclinaison requise en fonction de l’angle de braquage, de la vitesse et des informations reçues d’un capteur gyroscopique. Là où ça devient spectaculaire, c'est que le système déplace automatiquement les roues vers le haut et le bas en sens opposé, en leur appliquant un angle d’inclinaison destiné à contrebalancer la force centrifuge du virage. Le dispositif sert aussi à compenser les dénivelés, afin de maintenir une assiette constante sur chaussée irrégulière.
Cela me rappelle un peu le projet français Tilter d'engin à trois roues électriques qui, hélas, n'a pas pu voir le jour.
A la limite plus concurrent du MP3 de Piaggio que du Twizy, le i-Road vire dans un mouchoir de poche, avec un rayon de braquage minimum de 3 mètres. Autre particularité : étant donné sa taille réduire, on peut en garer 4 sur une place de parking.
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