Je suis ravi d'avoir pu faire l'essai de la Zoé, qui est l'un des plus gros lancements de l'année. Le 4ème modèle électrique de Renault a bluffé tous mes confrères par son autonomie. A condition d'avoir le pied léger et d'enclencher le mode éco, et pour peu que vos trajets soient urbains, on peut obtenir 150 km réels d 'autonomie. Pour ma part, avec une moyenne de 13,3 kWh aux 100 km (pour une batterie d'une capacité de 22 kWh utiles), j'aurais pu faire encore mieux.
Je vous laisse le soin au passage de jauger ma conduite, qui a recueilli une note de 88 sur 100 par l'application Driving Eco2. Certes, j'ai un peu d'expérience en éco-conduite, mais l'agrément de conduite et le silence à bord incitent naturellement à rouler à l'économie.
Aussi bien à l'extérieur avec son design accrocheur qu'avec son intérieur très digital (tableau de bord numérique à écran TFT, tablette R-Link), la Zoé est un beau produit de synthèse. Incontestablement, c'est la plus jolie et la plus aboutie des voitures électriques... à ce jour.
Au cours de cet essai, nous avons eu l'occasion de rouler à côté de véhicules électriques utilisés pour le tourisme à Lisbonne. C'était une belle image et pour moi un souvenir. J'avais pris un de ces véhicules quand Nissan avait présenté la Leaf ici même en 2011. Les piétons avaient pour leur part du mal à nous entendre arriver, malgré le système ZE Voice à trois ambiances sonores (Pure, Glam et Sport).
Mais, revenons à la technologie de la Zoé. La voiture consomme peu d'énergie grâce à un certain nombre d'innovations regroupées sous le vocable Range Optimizer. La partie la plus visible est le pneu Michelin Energy EV.
Les autres sont moins visibles puisqu'il s'agit de la pompe à chaleur (fournie par Denso) qui fait office de climatisation réversible et des freins découplés à récupération d'énergie. Il est impressionnant de voir comment la Zoé récupère des km d'autonomie, rien qu'en levant le pied et à plus forte raison quand on freine. La jauge fait du yoyo.
L'exploit est d'avoir une technologie digne du Concorde pour le prix d'une Clio essence.
La présentation de la Zoé a permis de lever un peu le voile sur les composants électriques. Si j'ai bien compris, le moteur électrique de troisième génération made in France à Cléon sera produit l'année prochaine. Renault n'a pas souhaité dire si le chargeur Caméléon serait reconduit sur d'autres futurs véhicules.
C'était l'occasion notamment de voir les fameuses batteries. Leur poids est de 290 kg. Il n'y a pas de révolution à attendre dans les prochaines années, mais Renault sera en mesure de faire profiter à ses clients des progrès réalisés au fur et à mesure. La capacité de stockage augmente de 3 à 5 % chaque année.
Ce que je retiens aussi de cet essai à Lisbonne, c'est une évolution dans le comportement de Renault. L'arrogance a cédé la place à une confiance un peu plus modeste. Il y avait quand même un peu de mauvaise foi. Au cours d'une conférence de presse surréaliste, les responsables du programme ZE ont refusé de reconnaître que la voiture avait accumulé des retards, ne veulent pas s'engager sur les volumes, ont donné une réponse évasive quant à l'arrivée d'un câble classique pour une prise 220 volts (sans qu'on sache pourquoi il ne marche pas) et sont restés très flous sur l'usine de batteries avec LG et théoriquement prévue en France.
Demain, je reviendrai plus en détail sur la tablette R-Link.
Je vous laisse le soin au passage de jauger ma conduite, qui a recueilli une note de 88 sur 100 par l'application Driving Eco2. Certes, j'ai un peu d'expérience en éco-conduite, mais l'agrément de conduite et le silence à bord incitent naturellement à rouler à l'économie.
Aussi bien à l'extérieur avec son design accrocheur qu'avec son intérieur très digital (tableau de bord numérique à écran TFT, tablette R-Link), la Zoé est un beau produit de synthèse. Incontestablement, c'est la plus jolie et la plus aboutie des voitures électriques... à ce jour.
Au cours de cet essai, nous avons eu l'occasion de rouler à côté de véhicules électriques utilisés pour le tourisme à Lisbonne. C'était une belle image et pour moi un souvenir. J'avais pris un de ces véhicules quand Nissan avait présenté la Leaf ici même en 2011. Les piétons avaient pour leur part du mal à nous entendre arriver, malgré le système ZE Voice à trois ambiances sonores (Pure, Glam et Sport).
Mais, revenons à la technologie de la Zoé. La voiture consomme peu d'énergie grâce à un certain nombre d'innovations regroupées sous le vocable Range Optimizer. La partie la plus visible est le pneu Michelin Energy EV.
Les autres sont moins visibles puisqu'il s'agit de la pompe à chaleur (fournie par Denso) qui fait office de climatisation réversible et des freins découplés à récupération d'énergie. Il est impressionnant de voir comment la Zoé récupère des km d'autonomie, rien qu'en levant le pied et à plus forte raison quand on freine. La jauge fait du yoyo.
L'exploit est d'avoir une technologie digne du Concorde pour le prix d'une Clio essence.
La présentation de la Zoé a permis de lever un peu le voile sur les composants électriques. Si j'ai bien compris, le moteur électrique de troisième génération made in France à Cléon sera produit l'année prochaine. Renault n'a pas souhaité dire si le chargeur Caméléon serait reconduit sur d'autres futurs véhicules.
C'était l'occasion notamment de voir les fameuses batteries. Leur poids est de 290 kg. Il n'y a pas de révolution à attendre dans les prochaines années, mais Renault sera en mesure de faire profiter à ses clients des progrès réalisés au fur et à mesure. La capacité de stockage augmente de 3 à 5 % chaque année.
Ce que je retiens aussi de cet essai à Lisbonne, c'est une évolution dans le comportement de Renault. L'arrogance a cédé la place à une confiance un peu plus modeste. Il y avait quand même un peu de mauvaise foi. Au cours d'une conférence de presse surréaliste, les responsables du programme ZE ont refusé de reconnaître que la voiture avait accumulé des retards, ne veulent pas s'engager sur les volumes, ont donné une réponse évasive quant à l'arrivée d'un câble classique pour une prise 220 volts (sans qu'on sache pourquoi il ne marche pas) et sont restés très flous sur l'usine de batteries avec LG et théoriquement prévue en France.
Demain, je reviendrai plus en détail sur la tablette R-Link.
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