mardi 2 avril 2013

Link & Go : en route pour la conduite autonome et connectée


A l'occasion du salon de Genève, je me suis rendu sur le stand du Conseil Général des Yvelines, qui exposait 4 projets innovants de véhicules électriques. Le plus abouti est clairement le Link & Go, développé par le groupe Akka, un groupe européen d’ingénierie et de conseil en technologies. Ce n'est qu'un concept car, mais certaines de ses solutions mériteraient de se retrouver un jour en série. Il  préfigure en tout cas un avenir où la voiture pourra se transformer en lounge roulant.


Grâce à un lidar monté sur le toit, et qui surveille ce qui se passe devant et derrière, en renfort de capteurs vidéos (également montés à l'avant et à l'arrière), le Link  & Go peut rouler de façon autonome. Il se repère par rapport à son environnement et par rapport à une carte 3 D, également développée par Akka. L'automatisme est par contre géré par l'INRIA, qui a une forte expérience en la matière.


L'unité de contrôle, qui veille au grain, est présente sous forme de PC dans la planche de bord.


En mode pilotage automatique, la rangée de sièges de l'avant se tourne de façon à ce que les passagers puissent se faire face. Ils peuvent alors se parler ou regarder ensemble un film sur l'écran implanté sur le côté.


Les fonctions multimédia se pilotent grâce à une tablette tactile disposée entre les sièges.


La voiture peut se connecter aux réseaux sociaux pour favoriser par exemple le covoiturage. Hé oui, la Link & Go peut faire office de taxi collectif.


Au niveau de l'ergonomie, ce concept innove avec de la reconnaissance gestuelle. Voilà où se situent les capteurs, au niveau du toit. Ils reconnaissent les intentions des passagers pour l'accès à certains menus.


Et ça, c'est la vue à travers le toit ouvert sur le ciel.


Mais à tout instant, le conducteur peut reprendre la main (ou plutôt la manette, car le volant fait un peu jeu vidéo). Voici d'ailleurs à quoi ressemble ce volant rétractable.


Vous l'aurez deviné, ce véhicule est totalement by wire (pas de câbles hydrauliques, uniquement des commandes électrifiées).


Une autre de ses innovations est un système unique de suspension directive avec un système de liaison au sol ultra-compact pour remplacer les deux fonctions de direction et de suspension. Cette technologie accroît la manœuvrabilité du véhicule et renforce sa tenue de route.


Akka a développé lui même la chaîne de traction. Elle se compose de deux moteurs électriques de 28 kW chacun, implantés près des roues à l'arrière. La batterie, de 400 v, est donnée pour une autonomie de 200 km.


Mais, venons en à l'un des aspect les plus innovants : celui de la recharge automatisée. La borne de charge, fournie par DBT, comporte un bras robotisé et doté d’un capteur vidéo qui vient prendre entre ses pinces le câble de recharge pour l’insérer dans le port du véhicule. Il peut manipuler des prises de type 2 et 3 sans intervention humaine. L’intégration de ce bras a été réalisée par la PME Controlsys, spécialisée dans l’électronique et l’informatique.

Voir la vidéo :

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