vendredi 8 mars 2013

Grand-Bassam, capitale oubliée


Pendant la période des grandes explorations Européennes, les bateaux Français ont accostés sur les terres de Grand Bassam. Les premiers explorateurs ont trouvé en Grand Bassam tout le potentiel, pour pouvoir en faire un premier point d’accroche avec ce nouveau territoire. D’abord au travers de grand Fort puis comptoir commercial, Grand Bassam est devenu la première capitale de la Côte d’Ivoire et cela, de 1893 à 1900. Aujourd’hui Grand Bassam est devenue une ville oubliée, une ville touristique loin de ce glorieux passé.

Grand Bassam à connu ces heures de gloire après l’arrivée des premiers colons qui ont trouvé dans ce village un excellemment point d’attache pour pouvoir y installer des forts et faire du commerce. Grand Bassam fut ainsi aborder par le françaisCharles-Philippe Kerhallet, qui y a construit le premier fort de la Côte d’ivoire dans la zone d’Assinie



Par la suite d’autres explorateurs suivront pour permettre la signature d’un traité avec les populations autochtones, les populations du village de  Krindjabo. C’est dans ces forts que commenceront les premiers échanges commerciaux de la Côte d’Ivoire. Grand Bassam est ainsi devenu un comptoir commercial pour toute la sous région. Grand Bassam est alors devenu le principal centre économique et administratif de la Côte d’Ivoire et une des principales voies d’entrée pour sillonner l’hinterland, les territoires de la Haute Volta actuel Burkina Faso, et de ceux du Soudan français actuel Mali. Grand Bassam est devenue la capitale de la Côte d’Ivoire en 1893, et ce jusqu’en 1900. Grand Bassam fut érigé en commune mixte par un arrêté du 31 décembre 1914, devenant ainsi la 1ere commune de Cote d’Ivoire. Mais en 1899, après les ravages meurtriers  d’une épidémie de fièvre jaune, le centre administratif est transféré dans une autre ville, la ville de Bingerville.


Le constat aujourd’hui est qu’il est loin derrière se passée de plaque économique de la Côte d’ivoire. Le début des années 1934, et le développement rapide et grandissant d’une autre ville du pays, Abidjan, qui sera la capitale de la Côte d’Ivoire de 1960 à nos jours, et aussi le principal pôle économique du pays. Grand Bassam aujourd’hui n’est plus qu’une ville touristique. Le  constat est que les atouts touristiques de cette ville balnéaire sont très mal exploités ou pas suffisamment mis en avant. Pourtant Grand Bassam dispose de grand nombre d’hôtel, d’une grande plage et de nombreux atouts touristiques, dont plusieurs constructions coloniales vestiges de son passée. On peut ainsi contempler dans la ville les maisons et les bâtisses de cette époque. La plus part de ces anciens bâtiments construit pendant cette période de gloire sont aujourd’hui très mal entretenu et donne à ces bâtiments une bien tristes mines. Il faudrait vraiment par une politique adéquate permettre la réhabilitation de tous ces bâtiments, afin de faire de Bassam un pôle touristique pour la Côte d’Ivoire. Il n’en demeure pas moins que Grand Bassam essaie de se faire connaitre son histoire, au travers de manifestation culturelle. On y compte ainsi un grand nombre de fête qui deviennent de plus en plus populaire. Nous avons ainsi en novembre la Fête du Koundoum qui est la plus grande cérémonie chez les Nzima, population autochtone, pour célébrer la fin de l'année et le début de la suivante. On peut noter aussi la fête de l'Abissa, qui est une fête de réjouissances et de réconciliations, qui prône la non violence.

La session de juin 2012 de l’Unesco a porté la ville de Grand Bassam est aujourd'hui inscrit au Patrimoine de l’Unesco. Et cela a été possible par par les efforts conjugués de plusieurs personnes. En l’occurrence l'ancien Maire de BassamMichel Moulod, décédé en  2011. Bassam renaitra surement, et c'est une nouvelle aire commence pour cette ville balnéaire.

En terminant, je ne pourrais que vous exhortez à venir découvrir cette ville, à participer aux manifestations culturelles, cela vous permettra de vous imprégner de la culture des populations autochtones.

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